Au cours de l’une des plus importantes crises sanitaires de notre siècle, nous avons vu comment la COVID-19 a changé le paradigme de la durabilité. Auparavant, l’Union Européenne mettait l’accent sur le fait que tous les emballages en plastique devaient être 100% recyclables, réutilisables ou compostables d’ici 2030. Mais aujourd’hui, les projecteurs sont tournés vers l’hygiène et la sécurité des produits et des emballages. Le changement climatique et la COVID-19 constituent tous deux des menaces importantes au niveau économique, environnemental et social. Toutefois, la COVID-19 est une préoccupation beaucoup plus immédiate.
Les besoins en plastique dans un contexte de pandémie
Nous analysons l’impact de la COVID-19 sur tous les aspects de notre société et l’emballage joue un rôle essentiel dans ce dialogue puisqu’il est le principal outil utilisé pour protéger nos produits et notre alimentation, tout en étant le principal point de contact entre le grand public et l’industrie.
Des discussions sont en cours sur la manière de faire reculer certains aspects de la durabilité des emballages qui viennent à peine d’être atteints. La demande de sacs en plastique jetables a augmenté car certains craignent que les sacs réutilisables ne propagent la maladie : Le New Hampshire a été le premier État américain à interdire temporairement les sacs réutilisables pendant la pandémie. Cette inquiétude ne se limite pas aux sacs, car la COVID-19 a également suscité des inquiétudes quant à la sécurité des gobelets personnels réutilisables (Starbucks et Dunkin Donuts ont cessé de les accepter, du moins temporairement*) et des articles réutilisables pour les services alimentaires, pour la livraison au restaurant et les plats à emporter. En réponse à ces préoccupations, nous commençons à entendre parler des additifs antimicrobiens et des emballages d’antiviraux, qui ont pour l’instant des implications inconnues sur la sécurité et la recyclabilité réelles. Face à ces incertitudes, il est logique de faire preuve de prudence dans la manipulation des emballages à usage unique et réutilisables. En outre, certains gouvernements, comme celui du Royaume-Uni, décrètent des réductions (temporaires ?) des interdictions d’emballages plastiques à usage unique et l’EuPC (European Plastics Converters association) plaide pour un report de la mise en œuvre de la directive sur les plastiques à usage unique en raison de la crise COVID-19 actuelle en Europe.
Pourtant, le changement climatique et les déchets ne cesseront pas d’être une question importante une fois la crise COVID-19 terminée. En effet, en raison de l’augmentation rapide de la demande pour certains produits à usage unique (gants, masques, articles médicaux…), l’environnement est encore plus menacé par les dommages irréversibles de la pollution plastique qui, à son tour, menace notre société.
Les délais de réglementation sont maintenus. Que ne faut-il pas manquer ?
L’Union Européenne tient fermement le délai fixé pour la directive sur les plastiques à usage unique, malgré les pressions de l’industrie pour le reporter. Cela signifie que les entreprises doivent faire un effort supplémentaire pour maintenir les normes de sécurité et la croissance économique tout en gérant les questions de durabilité. On peut voir dans la feuille de route suivante que dans les trois prochaines années, de nombreuses actions à venir se présenteront :
Au début du mois de mars, la Commission européenne a publié le « Nouveau plan d’action pour l’économie circulaire pour une Europe plus propre et plus compétitive ».
En résumé, la Commission envisage d’établir des « principes de durabilité » et de réglementer les aspects relatifs à :
- Augmenter le contenu recyclé des produits
- Permettre une remise à neuf et un recyclage de haute qualité
- Réduire l’empreinte carbone et l’empreinte écologique
- Améliorer la durabilité, la réutilisabilité, la mise à niveau et la réparabilité des produits
- Limiter les produits à usage unique et lutter contre l’obsolescence prématurée
- Promouvoir la numérisation des informations sur les produits
- Interdire la destruction de biens durables
- Inciter les produits en tant que services
- Réduire les emballages et promouvoir la réutilisation et la recyclabilité des emballages, ainsi que diminuer la complexité des matériaux
Comment Lactips peut-elle contribuer à atteindre ces objectifs ?
La question qui se pose est donc de savoir comment maintenir la durabilité des emballages tout en garantissant un excellent niveau de sécurité et d’hygiène des produits.
Le matériel Lactips montre comment il est possible de maintenir ces deux concepts ensemble. Notre produit pionnier apporte une solution de matière première propre et efficace dans le domaine des procédés plastiques… Le matériau Lactips est totalement soluble dans l’eau et biodégradable en eau douce et en milieu marin, ce qui n’est pas le cas des polymères pétrosourcés comme le PVA, qui laissent des traces chimiques dans l’environnement. De plus, le matériau Lactips est certifié » OK biodegradable Water » mais aussi » Home Compost » par le label indépendant TÜV Austria et il offre une excellente barrière à l’oxygène et aux graisses. Il est également thermoscellable, imprimable sans traitement préalable, comestible et sans danger pour le contact alimentaire. Avec un grand potentiel de perturbation de l’industrie chimique, les granulés de Lactips sont actuellement lancés sur le marché en tant que polymère naturel sans plastique pour les secteurs des détergents, de l’alimentation et de l’industrie. Il est donc possible d’avoir un polymère à usage unique sans effets néfastes en fin de vie, qui peut, en même temps, fournir un emballage sûr et hygiénique.
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