L’innovation et la créativité de Lactips récompensées par l’OMPI

Lactips, l’entreprise française spécialisée dans la production de polymère naturel 100% biosourcé, hydrosoluble dans l’eau et biodégradable dans les différents milieux, annonce avoir remporté un prix décerné par l’Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle (OMPI).

L’OMPI, forum mondial pour la politique, les services, l’information et la coopération en matière de propriété intellectuelle, organise chaque année une remise de prix récompensant les PME qui utilisent intelligemment les droits de propriété intellectuelle pour atteindre leurs objectifs commerciaux tout en mettant leur innovation et leur créativité au service de la société.

 

« Nous sommes ravis de recevoir ce prix qui démontre un nouvelle fois le caractère unique et disruptif de Lactips, ses solutions et ses applications. »

Alexis von Tschammer, Directeur Général

Récompensée dans la catégorie Environnement, Lactips fait partie des 7 sociétés lauréates parmi 548 candidatures reçues de 58 pays différents. Lactips est la seule société française récompensée.

 

 

Selon l’OMPI :
« Lactips tire efficacement parti de son portefeuille de propriété intellectuelle, qui comprend sept familles de brevets avec des extensions européennes et mondiales, pour commercialiser ses polymères innovants à base de protéines naturelles. Leur technologie de plastique sans plastique est 100 % biologique, entièrement biodégradable et soluble dans l’eau sans laisser de microparticules. En déposant des brevets sur son produit et des brevets d’application dans des domaines stratégiques, Lactips protège ses formulations et démontre la nature pionnière de ses matériaux et de ses applications ciblées. La stratégie de propriété intellectuelle permet d’instaurer des barrières à l’entrée, tandis que la protection des marques à travers les marques déposées contribue à une stratégie de propriété intellectuelle cohérente. »

Lactips est accompagné en propriété intellectuelle par le cabinet Plasseraud IP, bureau de Lyon. (Contact : Raphaël Fleurance).

 

A propos de Lactips

Pionnier dans le monde des polymères naturels, Lactips développe, produit et commercialise un plastique sans plastique, 100% biosourcé, totalement biodégradable dans tous les milieux, et hydrosoluble. Grâce à leurs propriétés uniques, les produits Lactips sont une réponse idéale et adaptée aux enjeux environnementaux pour les marchés de l’emballage, des étiquettes, ainsi que pour tous les produits liés au monde agricole et aux sports de plein air.

Fondée en 2014 sur la base des travaux de recherche effectués par Frédéric Prochazka, PhD, enseignant-chercheur de l’Université de Saint-Etienne (UMR CNRS 5223), Lactips a opéré en 2022 une transition importante vers une entreprise industrielle, matérialisée par l’ouverture de sa première unité de production, et l’arrivée d’Alexis von TSCHAMMER en tant que Directeur Général et Bertrand DUPEYROUX en tant que Directeur des Ventes & Marketing. Lactips rassemble aujourd’hui 50 collaborateurs, ainsi qu’une équipe managériale très expérimentée.

Lactips annonce une nouvelle arrivée au sein de son Comité de Direction

Lactips, l’entreprise française spécialisée dans la production de polymère naturel 100% biosourcé, hydrosoluble dans l’eau et biodégradable dans les différents milieux, annonce la nomination de Pauline Defay, Responsable QSE, au sein de son Comité de Direction.

Pauline Defay, en charge de la Qualité, de la Sécurité et de l’Environnement (QSE), rejoint le Comité de Direction de Lactips, composé désormais de 7 personnes. La PME industrielle souhaite renforcer la Qualité, la Sécurité ainsi que l’Environnement au cœur de sa stratégie dans sa phase de croissance.

« Chez Lactips, les enjeux environnementaux constituent l’un de nos fondements. Nous accordons une grande importance à la qualité et la sécurité de nos procédés, nos technologies et nos produits auprès de toutes les parties prenantes. Avec l’arrivée de Pauline au sein du Comité de Direction, nous voulons placer ces 3 vecteurs de performance durable au centre de nos préoccupations comme un réel gage de confiance et de fiabilité »

Alexis von Tschammer, Directeur Général

 

 

Diplômée en agronomie d’AgroParisTech, Pauline Defay a mis au service de Eurofins sa vision scientifique pluridisciplinaire en tant que chargée de projets industriels et qualité pendant 7 ans avant de prendre la fonction de Responsable Qualité chez Tigex. Cette quête de la qualité, Pauline en fait sa philosophie : elle affirme que les systèmes de management QSE (Qualité, Sécurité, Environnement) sont des clés pour la pérennité et la compétitivité des entreprises. Pauline rejoint de ce fait Lactips en 2018, société dans laquelle elle œuvre à intégrer et coordonner les besoins de tous pour la réussite commune, d’abord en garantissant la qualité des produits, mais également de manière plus large en insufflant une vision transversale et en facilitant le fonctionnement et les flux de l’entreprise.

 

 

 

 

 

 

A propos de Lactips

Pionnier dans le monde des polymères naturels, Lactips développe, produit et commercialise un plastique sans plastique, 100% biosourcé, totalement biodégradable dans tous les milieux, et hydrosoluble. Grâce à leurs propriétés uniques, les produits Lactips sont une réponse idéale et adaptée aux enjeux environnementaux pour les marchés de l’emballage, des étiquettes, ainsi que pour tous les produits liés au monde agricole et aux sports de plein air.

Fondée en 2014 sur la base des travaux de recherche effectués par Frédéric Prochazka, PhD, enseignant-chercheur de l’Université de Saint-Etienne (UMR CNRS 5223), Lactips a opéré en 2022 une transition importante vers une entreprise industrielle, matérialisée par l’ouverture de sa première unité de production, et l’arrivée d’Alexis von TSCHAMMER en tant que Directeur Général et Bertrand DUPEYROUX en tant que Directeur des Ventes & Marketing. Lactips rassemble aujourd’hui 50 collaborateurs, ainsi qu’une équipe managériale très expérimentée.

 

 

Le regard de Bertrand Dupeyroux sur l’avenir de la plasturgie à travers les bioplastiques

Pionnier des polymères naturels à base de protéines depuis 2014, Lactips repense le plastique en développant et en fabriquant un plastique sans plastique, 100% biosourcé, entièrement biodégradable dans tous les environnements et soluble dans l’eau sans laisser de traces de microplastiques. Transformable comme n’importe quel plastique, Lactips commercialise sa technologie, appelée CareTips®, sur des marchés tels que ceux de l’emballage souple film et papier, des étiquettes, de l’agriculture et des sports de plein air.

 

Un secteur manufacturier en croissance sur les 5 à 10 prochaines années

Dans la production globale de plastiques, la part des bioplastiques est aujourd’hui d’environ 1 %. Cependant, sous la pression combinée des réglementations et de la prise de conscience des consommateurs, la demande du marché devrait croître rapidement et la production devrait être multipliée par 3 d’ici 2026 – 2027 selon l’OCDE.

 

Une réponse aux défis de l’industrie du plastique

Parce que les plastiques sont nécessaires à l’activité humaine, mais que la maîtrise de leur fin de vie est essentielle, Lactips relève le plus grand défi de la pollution en développant un ingrédient polymère naturel qui a le pouvoir notamment de booster la biodégradabilité d’autres biopolymères. Certaines pièces injectées se retrouvent perdues dans la nature, et elles ne peuvent être ni collectées ni recyclées. L’ajout de CareTips® dans la formulation peut limiter l’impact des produits plastiques présentant un risque élevé de perte dans l’environnement en renforçant leur biodégradabilité.

 

Une entreprise qui se différencie de ses concurrents

Le matériau produit par Lactips se distingue des plastiques standards et présente des performances spécifiques liées à ses propriétés : solubilité dans l’eau sans laisser de microplastiques, biodégradabilité dans tous les milieux, accompagnement de la transition réglementaire… Il contribue ainsi à améliorer la biodégradabilité des plastiques auxquels il est associé, et donc leur fin de vie dans l’environnement. De plus, notre technologie est une solution  » drop-in  » qui peut être utilisée par les plasturgistes sans investissement supplémentaire pour permettre une transition vers une économie respectueuse de l’environnement sans déstabiliser l’industrie et en ouvrant de nouvelles opportunités. Par ailleurs, Lactips est devenue lauréate French Tech 2030, un dispositif favorisant le développement de solutions de rupture, telles que CareTips®, qui répondent aux enjeux de société et de souveraineté industrielle.

 

Des projets de développement technologiques pour 2024

Lactips a testé sa nouvelle solution de film mélangé avec un leader de l’extrusion gonflage de film pour la lamination de sacs de collecte de biodéchets adaptés à la méthanisation. Le produit présente plusieurs avantages : il est compatible avec les différents procédés, tels que la méthanisation et le compost. Il s’agit d’un film biosourcé à fort pouvoir méthanogène et il facilite l’application de la future réglementation française sur la collecte des biodéchets, qui entrera en vigueur en 2024.

 

Par Bertrand Dupeyroux, VP Sales & Marketing chez Lactips

 

Booster de naturalité, CareTips®️, un atout pour l’industrie plastique

Si le monde tel que nous le connaissons ne fonctionne pas sans plastique, ce n’est pas pour autant que nous connaissons tous précisément les termes plastique, bioplastique, matière biosourcée, ou encore biodégradable. Petit tour d’horizon de ces définitions :
Le Larousse définit la matière plastique comme « un mélange comportant, comme composant fondamental, une substance une substance macromoléculaire et possédant, en général, la propriété d’être moulé ou modelé ». Une définition plutôt large, englobant des matériaux qui diffèrent de par leur nature, propriétés, fin de vie et origine.

 

Sachant cela, un bioplastique est un plastique qui est soit biosourcé, soit biodégradable. On dit d’un plastique qu’il est biosourcé si son origine provient de ressources issues de la biomasse, et qu’il est biodégradable s’il se décompose au contact d’organismes vivants. L’association de ces 2 caractéristiques permettant d’être une ressource dite renouvelable : c’est-à-dire une ressource de retour pour utilisation après un cycle de temps « humain ». Attention cependant : un plastique biosourcé ne signifie pas nécessairement qu’il est biodégradable, et inversement !

Un polymère naturel tel que notre granulé CareTips®️ signifie qu’aux termes de la « directive sur les plastiques à usage unique » (2019/904/UE) et du règlement REACH (1907/2006 CE), les polymères naturels qui n’ont pas été chimiquement modifiés ne sont pas considérés comme du « plastique », et sont donc exclus du champ de la directive sur les plastiques à usage unique. Il s’agit donc d’un plastique sans plastique, à la fois biosourcé et entièrement biodégradable ! Sa dégradation est rapide dans le temps, complète, ne laissant absolument aucune trace dans les milieux où il est utilisé, que ce soit l’eau ou la terre.

Dans ce contexte, s’il est mélangé à d’autres matières plastiques, il accélère le processus de désintégration du mélange. Lactips propose donc une offre « blend », un véritable booster de biodégradabilité, mais aussi une teneur en composant biosourcé majorée.

 

En quoi est-ce intéressant ?

La solution de Lactips anticipe les futures régulations et directives concernant l’usage du plastique, en permettant la mise en place d’un produit répondant aux besoins d’écoconception de ses clients, tout en sensibilisant le consommateur. En résultent des polymères valorisés, à la biodégradabilité ou à la teneur en matière biosourcée boostées, et une baisse du taux de microplastiques rejetés, donc une meilleure maîtrise de la fin de vie de votre produit.

 

 

Plastic Free Paper™, une enduction sans plastique pour les emballages cellulosiques

Depuis longtemps, l’étanchéité et la scellabilité des emballages papier sont assurées par des adjuvants plastiques. Si ces substances permettent une utilisation alimentaire, elles ont l’inconvénient de perturber la recyclabilité et de faire perdre le caractère biodégradable des fibres cellulosiques !

𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ est la première solution d’emballage  papier, totalement recyclable et compostable, qui ne contient pas de plastique ni aucune substance controversée.

 

Qu’est-ce que 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™?

Un produit innovant

𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ est le fruit du co-développement, avec l’éco-organisme CITEO, d’une nouvelle solution de couchage des matrices cellulosiques.

Ce produit innovant, composé de fibres de cellulose enduites d’un polymère naturel à base de caséine de lait, est ainsi la première génération de papier d’emballage thermoscellable sans plastique.

𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™, un emballage durable, performant et sûr

  • Durable : 100% biosourcé, recyclable, biodégradable et permet d’intégrer des fibres recyclées
  • Performant : Barrière aux graisses, à l’oxygène, aux arômes et aux huiles minérales (MOSH et MOAH)
  • Sûr : conforme aux exigences de contact alimentaire et sans substances controversées (PFAs)

Quelles sont les applications de 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ ?

𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ peut être utilisé pour emballer des produits secs ou gras, pour des applications alimentaires ou non alimentaires :

  • Films de routage
  • Films alimentaires thermoscellables
  • Emballages de thé, chocolat, confiseries, biscuits, croquettes…
  • Papiers et cartons pour la restauration rapide

 

𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™, une solution à la pollution plastique !

Comme son nom l’indique, 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ ne contient pas de plastique, mais un polymère naturel au sens du règlement REACH et de la directive SUP. Ce produit n’est pas concerné par les obligations et interdictions de la « directive sur les plastiques à usage unique », concernant les plastiques.

Recyclable

Contrairement à un emballage papier enduit de PE, aucun produit chimique n’est nécessaire pour séparer les couches de cellulose de la résine, celle-ci étant hydrosoluble.

Lors du recyclage, la pulpe passe ainsi à travers les filtres sans laisser de résidus collants et 100% du papier est récupéré.

Garanti sans impact sur la recyclabilité des papiers et cartons, d’après les tests réalisés par :

  • Le Centre Technique du Papier (CTP), en France
  • Le Papiertechnische Stiftung (PTS), en Allemagne

Hydrosoluble et dégradable dans l’eau

La résine sans plastique contenue dans 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ est non seulement hydrosoluble, mais également biodégradable dans l’eau. Cela signifie d’une part que la résine dissoute dans l’eau, lors de l’étape de recyclage du papier, ne constitue pas un déchet.

D’autre part, 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ constitue une solution d’emballage biodégradable (dans l’eau douce comme dans l’eau de mer) et elle ne représente pas un danger pour les organismes aquatiques contrairement au microplastiques.

Biodégradabilité de la résine dans l’eau douce – Certifiée par la marque de conformité OK BIODEGRADABLE WATER S0907 de TÜV Autriche

Biodégradabilité de la résine dans l’eau de mer – La résine a été testée avec un test de biodégradation basé sur la norme ASTM D6691 (2017)[1].

Enfin un emballage vraiment compostable !

La biodégradation des matériaux est souvent limitée à un compostage en conditions industrielles, ce qui est trompeur pour le consommateur.

𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ à l’avantage d’être une solution entièrement compostable à domicile !

Compostable à domicile – La compostabilité de la résine contenue dans 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ a été certifiée par la marque OK COMPOST HOME de TÜV Autriche[2].

 

Vous désirez en savoir plus au sujet de 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ ?

LIRE LE LIVRE BLANC

 

 

*Le certificat S0907 de TÜV Austria OK Water Biodegradable et OK Compost Home porte sur le granulé thermoplastique de Lactips – référence CareTips 300A. Des grades spécifiques peuvent être certifiés sur demande.

[1] Sa désintégration a aussi été testée (95 μm). Après une période d’incubation dans l’eau de mer naturelle, une désintégration complète à 100 % a été obtenue.

[2] Les exigences de la marque OK COMPOST HOME sont basées sur la norme EN13432, et sont plus strictes que les exigences du compost industriel.

Des emballages thermoscellables sans plastique : est-ce possible ?

Barquettes, films et pochettes thermoscellables jouent un rôle essentiel dans la conservation des aliments. Néanmoins, en plus de présenter un risque pour l’environnement, les matières plastiques qui les composent ne sont pas sans risque pour la santé !

Existe-t-il des solutions thermoscellables sans plastique ? La réponse est oui !

Pourquoi utilise-t-on des emballages thermoscellables  ?

Le thermoscellage est un processus qui consiste à souder une matière plastique, à un autre matériau (par exemple lors de la mise en barquette) ou sur elle-même, dans le cas du scellage d’un film plastique.

Le thermoscellage sert à fermer hermétiquement un emballage afin de protéger ce qu’il contient.

Films de routage thermoscellables   protéger les articles de presse

Ces films d’emballage servent au transport de magazines, brochures, périodiques, dépliants, journaux, etc. Depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC interdit les emballages plastiques pour les publications de presse expédiées.

En remplacement des films plastiques, certains professionnels ont opté pour des solutions papier enduites de colle thermoscellable à base aqueuse, d’autres pour la suppression de l’emballage.

Des films thermoscellables pour conserver les denrées alimentaires

Selon les produits à conserver, un emballage alimentaire devra assurer différentes fonctions barrière à l’oxygène, aux gaz, aux huiles, aux graisses ou encore à la vapeur d’eau.

Il devra aussi répondre à des exigences réglementaires strictes concernant les matériaux utilisables.

Le thermoscellage permet de fermer hermétiquement ces emballages et de mieux conserver des denrées alimentaires.

Les problèmes liés à l’utilisation du plastique dans les emballages alimentaires

Des risques pour la santé

Les plastiques ont l’avantage de constituer des couches barrières efficaces pour la préservation des denrées alimentaires. Hélas, l’utilisation de matières plastiques n’est pas anodine et la migration de microplastiques et nanoplastiques dans nos aliments est une réalité qui commence à être mise en avant par de récentes études scientifiques[1].

Or, si l’impact sur la santé humaine de ces particules est encore mal connu, un potentiel “effet cocktail » pourrait être à l’origine de différents troubles de santé sur le long terme[2]. Par ailleurs, le risque sanitaire de l’utilisation des PFA a été soulevé par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)[3].

Un impact environnemental conséquent

Selon un rapport de WWF France, 80 000 tonnes de déchets plastiques finissent chaque année leur vie dans la nature et les emballages ménagers représenteraient à eux seuls un quart de ce chiffre.

Afin de stopper cette hémorragie plastique, la loi AGEC a acté la fin du plastique à usage unique pour 2040, ce qui oblige les industriels à se tourner progressivement vers des solutions sans plastique !

Emballages alimentaires thermoscellables : quelles alternatives aux plastiques traditionnels ?

Existe-t-il des solutions thermoscellables présentant les mêmes avantages que le plastique ? Heureusement, la réponse est oui !

Plastic 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™, une enduction sans plastique pour les emballages cellulosiques

Plastic 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ est une solution sans plastique, composée d’un polymère naturel[4], thermoscellable, non toxique et écoresponsable :

  • La résine sans plastique n’a pas d’effet sur la recyclabilité[5] des papiers enduits
  • Notre solution est biodégradable dans l’eau et en environnement marin
  • 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ est également compostable à domicile !

 

Vous souhaitez en savoir plus au sujet de 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ ? 

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[1] Voir par exemple l’étude « Qualité du miel et migration des microplastiques provenant des emballages alimentaires : Une menace potentielle pour la santé des consommateurs », en accès libre https://www.mdpi.com/2673-8929/1/3/30/htm

[2] Une étude récente réalisée sur les souris fait état d’une contamination alimentaire qui nuirait au fonctionnement de notre intestin

[3] Rapport publié en 2020 : https://www.efsa.europa.eu/en/news/pfas-food-efsa-assesses-risks-and-sets-tolerable-intake

[4] Au sens du règlement REACH et de la directive SUP

[5] D’après les tests conduits avec le Centre Technique du Papier et le Papiertechnische Stiftung (PTS)

[LIVRE BLANC] L’importance de l’économie circulaire dans l’emballage

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’humanité a extrait plus de matières premières que durant toute son histoire. Les ressources de notre planète étant finies, le modèle d’économie linéaire qui consiste à « extraire, fabriquer, consommer et jeter » apparaît donc comme insoutenable sur le long terme. Dans le modèle d’économie circulaire, les produits sont réutilisés et ceux qui ne peuvent pas l’être sont recyclés ou dégradés de manière biologique. 


Appliquer le principe d’économie circulaire à l’ensemble des emballages permettrait ainsi de réduire considérablement les émissions de CO2, la consommation de matières premières et aussi de lutter contre le fléau
de la pollution plastique marine. Lactips décrypte dans son premier livre blanc l’importance de l’économie circulaire dans l’emballage.

Ce livre blanc expose, dans un premier temps, les problématiques environnementales des emballages alimentaires ainsi que les avantages et inconvénients des emballages papier. La solution Plastic Free PaperTM de Lactips est aussi présentée comme moyen de répondre à l’ensemble des enjeux. Dans un second temps, nous montrons comment un emballage durable permet d’améliorer sa stratégie de communication d’entreprise et nous donnons les clés pour communiquer autour de Plastic Free PaperTM.

 

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Emballages alimentaires dans le champ d’application de la directive sur les plastiques a usage unique (SUP)

  1. Derrière la directive SUP

En pleine crise climatique, le plastique semble être l’un des problèmes au centre de l’attention. Des mesures doivent être prises pour remédier aux dommages que le plastique cause à l’environnement. Rien qu’en Europe, plus de 25 millions de tonnes de déchets plastiques sont générés chaque année, et seulement 30 % sont collectés pour être recyclés, alors que 85 % de la pollution marine provient de cette source[1]. Les exportations de déchets plastiques[2] en provenance des pays de l’Union européenne vers la Turquie, la Malaisie, le Vietnam, la Thaïlande ou l’Indonésie se poursuivront à des niveaux élevés à la fin de 2020.

Parmi les impacts de la pollution plastique, les articles à usage unique et jetables (tels que les sacs, les pailles, les tasses à café, les bouteilles de boisson et la plupart des emballages alimentaires) sont de plus en plus nombreux, car chaque année, davantage de déchets plastiques s’accumulent dans notre environnement et nos océans.

 

  1. Qu’est-ce que la directive SUP ?

Son véritable nom est DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement, cependant, elle est communément appelée directive sur les plastiques à usage unique (SUP).

La directive SUP a d’abord été proposée pour s’attaquer aux produits en plastique à usage unique, qui sont les plus répandus sur les plages et dans les engins de pêche.

Comme indiqué dans la directive, on entend par « produit en plastique à usage unique » un produit fabriqué entièrement ou partiellement en plastique et qui n’est pas conçu ou mis sur le marché pour effectuer, au cours de sa durée de vie, de multiples voyages ou rotations en étant renvoyé à un producteur pour être rechargé ou réutilisé aux mêmes fins que celles pour lesquelles il a été conçu;

Selon cette définition, la directive sur les plastiques à usage unique inclut dans son champ d’application d’autres produits laminés avec du plastique, tels que les emballages en papier et les assiettes en papier avec une couche de plastique (également appelé papier couché).

Tous les types de plastique sont inclus dans le champ d’application de la directive, même les plastiques biosourcés et biodégradables. À l’exception des polymères naturels non modifiés, au sens de la définition des « substances non modifiées chimiquement » à l’article 3, point 40, du règlement (CE) n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil[3].

Dans le cadre de la directive sur les plastiques à usage unique, nous pouvons trouver plusieurs catégories de produits, comme le montre le tableau 1. Chacune de ces catégories de produits (récipients alimentaires, gobelets pour boissons, etc.) fait l’objet de mesures différentes (réduction de la consommation, interdiction du produit, conception du produit, etc.) Ainsi, d’après ces informations, il est important de comprendre que la directive sur le plastique à usage unique ne va pas interdire tous les produits en plastique à usage unique.

 

  1. Contenants alimentaires dans les SUP

« Contenants alimentaires » est l’une des catégories qui a suscité le plus de controverses et suscité le plus de questions : Quels récipients alimentaires entrent dans le champ d’application de la directive ? Quelles sont les mesures qui leur sont appliquées ?

Plusieurs types de contenants alimentaires sont inclus dans la directive sur les plastiques à usage unique : emballages à emporter, paquets et emballages, bouteilles de boissons, gobelets pour boissons… Selon la catégorie, différentes mesures s’appliqueront à ces produits. Dans cet article, nous nous concentrerons uniquement sur les contenants alimentaires, à l’exclusion des emballages pour boissons.

Tableau 1. Catégories de produits et mesures appliquées dans la directive SUP

  • Contenants alimentaires rigides dans le champ d’application de la directive

Selon les définitions données par la directive SUP, les contenants alimentaires font référence aux emballages utilisés pour contenir des aliments qui seront consommés immédiatement (communément appelés emballages à emporter) :

 “Les contenants alimentaires, c’est-à-dire des récipients tels que des boîtes, avec ou sans couvercle, utilisés pour contenir des aliments qui:

(a) est destiné à être consommé immédiatement, soit sur place, soit à emporter,

(b) est généralement consommé à partir du récipient, et

(c) est prêt à être consommé sans autre préparation, telle que la cuisson, l’ébullition ou le chauffage, y compris les récipients alimentaires utilisés pour la restauration rapide ou tout autre repas prêt à être consommé immédiatement, à l’exception des récipients pour boissons, des assiettes et des paquets et emballages contenant des aliments.”

Le schéma suivant peut aider à comprendre si un emballage alimentaire est inclus ou non dans le champ d’application de la directive :

De plus amples informations concernant la définition et les exemples de ce type d’emballage sont disponibles dans les lignes directrices de la Commission sur les produits en plastique à usage unique conformément à la directive (Union européenne) 2019/904 du Parlement européen et du Conseil relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement.

 

  • Les contenants alimentaires souples dans le champ d’application de la directive : Paquets et emballages

Selon la directive SUP, les « paquets et les emballages » sont des produits en plastique ou recouverts de plastique, faits d’un matériau souple, contenant des denrées alimentaires destinées à la consommation immédiate :

Les paquets et emballages en matériau souple contenant des aliments destinés à être consommées immédiatement à partir du paquet ou de l’emballage sans autre préparation”[4]

 

 

 

Le schéma suivant peut aider à comprendre si un emballage alimentaire est inclus ou non dans le champ d’application de la directive :

De plus amples informations concernant la définition et les exemples de ce type d’emballage sont disponibles dans les lignes directrices de la Commission sur les produits en plastique à usage unique conformément à la directive (Union européenne) 2019/904 du Parlement européen et du Conseil relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement.

 

  1. Mesures appliquées aux produits d’emballage alimentaire[5]

Comme expliqué précédemment, tous les produits ne sont pas couverts par les mêmes mesures, les mesures de réduction de la consommation seront appliquées aux emballages alimentaires mentionnés dans la partie 3.1, seuls les emballages alimentaires en polystyrène étendu ont été interdits en Europe, tandis que la responsabilité élargie des producteurs et les mesures de sensibilisation s’appliquent aux deux catégories d’emballages alimentaires expliquées dans cet article.

 

  • Réduction de la consommation (uniquement pour les produits d’emballage rigides mentionnés dans la partie 3.1)

Les États membres sont tenus de prendre des mesures pour parvenir à une réduction ambitieuse et saine de la consommation de produits d’emballage alimentaire à usage unique, comme indiqué dans la partie 3.1 du présent article. Ces mesures doivent permettre d’atteindre une réduction quantitative mesurable de la consommation de produits d’emballage alimentaire en plastique à usage unique de l’État membre d’ici 2026 par rapport à 2022.

Pour le 3 juillet 2021, les États membres étaient censés préparer une description de ces mesures et la notifier à la Commission. Les mesures peuvent inclure des objectifs nationaux de réduction de la consommation, des mesures garantissant que des alternatives réutilisables aux produits d’emballage alimentaire en plastique à usage unique sont mises à la disposition du consommateur final sur le lieu de vente

  • Interdiction de produits (uniquement les produits EPS inclus dans la partie 3.1)

Seuls les récipients alimentaires rigides, tels que spécifiés au point 3.1, en polystyrène expansé sont interdits en Europe depuis juillet 2021, c’est-à-dire les récipients tels que les boîtes, avec ou sans couvercle, utilisés pour contenir des aliments qui :

– est destiné à une consommation immédiate, soit sur place, soit à emporter,

– est généralement consommé à même le récipient, et

– est prêt à être consommé sans autre preparation

 

  • Responsabilité élargie du producteur

Les États membres veillent à ce que des systèmes de responsabilité élargie des producteurs soient établis pour les produits en plastique à usage unique énumérés dans les parties 3.1 et 3.2 du présent article qui sont mis sur le marché de l’État membre, conformément aux articles 8 et 8 bis de la directive 2008/98/CE. Les États membres veillent à ce que les producteurs couvrent les coûts conformément aux dispositions relatives à la responsabilité élargie des producteurs des directives 2008/98/CE et 94/62/CE et, dans la mesure où ils ne sont pas déjà inclus, couvrent les coûts suivants :

  • les coûts des mesures de sensibilisation visées à l’article 10 de la présente directive concernant ces produits ;
  • les coûts de la collecte des déchets de ces produits qui sont jetés dans les systèmes de collecte publics, y compris l’infrastructure et son fonctionnement, ainsi que le transport et le traitement ultérieurs de ces déchets ;
  • les coûts de nettoyage des déchets sauvages résultant de ces produits, ainsi que le transport et le traitement ultérieurs de ces déchets.

 

  • Sensibilisation

Selon l’article 10, les États membres de l’Europe seront responsables de l’information des consommateurs et de la promotion d’un comportement responsable des consommateurs afin de réduire les déchets d’emballages alimentaires inclus dans la directive. Cette information comprend la disponibilité d’alternatives réutilisables et l’impact du littering et d’autres formes d’élimination inappropriée des produits à usage unique.

 

  1. Quelles sont les options ?

L’Europe semble faire pression en faveur de la réutilisation. Et en effet, encourager l’utilisation d’emballages réutilisables pour la consommation de produits « rapides », destinés à être consommés immédiatement sans autre préparation, semble être la meilleure option en termes d’impact environnemental. Cependant, les établissements tels que les supermarchés ou les restaurants doivent proposer des alternatives au cas où leurs clients n’apportent pas avec eux une option réutilisable.

Ces alternatives ont été, jusqu’à présent, menées par les emballages en papier. Cependant, les produits en papier ont besoin d’une barrière de graisse pour garantir que la consommation est pratique pour le client. Pendant de nombreuses années, les PFAS ont été utilisés pour fournir cette barrière, mais ces produits chimiques se sont avérés extrêmement dangereux pour la santé humaine et l’environnement. Les PFAS constituent une grande famille de plus de 4 500 composés, également appelés « Forever Chemicals » en raison de leur extrême persistance dans l’environnement. Les PFAs sont largement utilisés dans les emballages alimentaires et la vaisselle jetables en Europe. Il s’agit notamment des emballages alimentaires des chaînes de fast-food et des restaurants les plus populaires. [6]

D’autres options pour le papier avec barrière contre les graisses et l’oxygène sont maintenant développées, par exemple, Lactips propose des solutions comme le Plastic Free Paper : la première solution d’enduction pour les emballages en papier sans plastique ni substances controversées, entièrement recyclable et compostable.

Lactips a développé, avec le soutien de l’éco-organisme CITEO, une nouvelle solution d’enduction de matière cellulosique qui assure la recyclabilité totale des papiers et cartons. Cette première génération associe le papier au thermoplastique développé par Lactips pour répondre aux défis liés aux performances et au développement durable.

100% biosourcées, compostables à domicile et thermoscellées, les solutions de papier sans revêtement plastique fournissent les barrières à l’oxygène, aux graisses et aux huiles minérales qui sont essentielles pour la conservation des produits alimentaires. Ce matériau est entièrement conforme aux normes de contact alimentaire.

Des tests réalisés avec le Centre Technique du Papier (CTP) en France et Papiertechnische Stiftung (PTS) en Allemagne ont confirmé qu’il n’y a pas d’impact sur la recyclabilité des papiers et cartons pour les deux premières applications disponibles :

Remplacement de la couche de plastique scellable pour les emballages non alimentaires, tels que les films postaux ou les films alimentaires pour produits secs ou gras (sachets de thé, confiseries, produits à mâcher pour animaux, etc.)

Remplacement des substances alkyles per- ou polyfluorées (PFAs) pour les papiers qui doivent être étanches aux graisses (par exemple, les emballages de restauration rapide).

Les solutions barrière proposées dans le cadre des produits Plastic Free PaperTM offrent une réelle alternative aux industriels (transformateurs et/ou marques) dans le cadre de leurs efforts environnementaux et de l’application de la directive européenne limitant les plastiques à usage unique (Directive 2019/904/CE). Le matériau développé par Lactips n’est pas un plastique, mais un matériau naturel, conformément au règlement européen n° 1907/2006 (REACH), et est donc exempt des exigences et restrictions fixées par cette directive.

 

Solutions de matériaux de couchage sans impact sur le processus de recyclage du papier

[1] plastics-strategy.pdf (europa.eu)

[2] https://www.ban.org/plastic-waste-project-hub/trade-data/eu-export-data

[3] DIRECTIVE (Union européenne) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement

[4] DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement

[5] DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement

[6] Des emballages jetables pour toujours des produits chimiques. Enquête européenne sur les PFAS dans les emballages alimentaires et la vaisselle jetables

 

Polymères naturels : comment sont-ils exclus du champ d’application de la directive

Directive sur les plastiques à usage unique

Son véritable nom est DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement, cependant, elle est communément appelée directive sur les plastiques à usage unique (SUP).

La directive SUP a d’abord été proposée pour s’attaquer aux produits en plastique à usage unique, qui sont les plus répandus sur les plages et dans les engins de pêche.

Comme indiqué dans la directive, on entend par « produit en plastique à usage unique » un produit fabriqué entièrement ou partiellement en plastique et qui n’est pas conçu ou mis sur le marché pour accomplir, au cours de sa durée de vie, de multiples voyages ou rotations en étant renvoyé à un producteur pour être rechargé ou réutilisé aux mêmes fins que celles pour lesquelles il a été conçu.

Selon cette définition, la directive SUP inclut dans son champ d’application d’autres produits laminés avec du plastique, tels que les emballages en papier et les assiettes en papier avec une couche de plastique (également appelé papier couché).

Tous les types de plastique sont inclus dans le champ d’application de la directive, même les plastiques biosourcés et biodégradables. À l’exception des polymères naturels non modifiés, au sens de la définition des « molécules non modifiées chimiquement » à l’article 3, point 40, du règlement (CE) n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil[1].

Dans la directive sur les plastiques à usage unique, nous trouvons la définition suivante du plastique.

Qu’est-ce qu’un plastique ?

On entend par « matière plastique » un matériau constitué d’un polymère tel que défini à l’article 3, point 5, du règlement (CE) n° 1907/2006, auquel des additifs ou d’autres substances peuvent avoir été ajoutés, et qui peut servir de composant structurel principal des produits finis, à l’exception des polymères naturels qui n’ont pas été modifiés chimiquement ;

Mais que sont les « polymères naturels qui n’ont pas été modifiés chimiquement » ?

Les polymères qui remplissent les deux conditions suivantes, énoncées à l’article 3, point (1), sont exemptés de la directive :

  • ils sont qualifiés de polymères naturels
  • ils répondent à l’exigence de ne pas avoir été modifiés chimiquement.

I. Qu’est-ce qu’un polymère naturel

Le terme « polymère naturel » est défini dans le guide de l’ECHA comme suit :

Par « polymères naturels », on entend les polymères qui résultent d’un processus de polymérisation qui s’est déroulé dans la nature, indépendamment du processus d’extraction par lequel ils ont été extraits.

Quel est le processus de polymérisation qui a lieu dans la nature ?

Sur la base du règlement REACH et du guide de l’ECHA correspondant, les polymères produits par un processus de fermentation industriel ne sont pas considérés comme des polymères naturels puisque la polymérisation n’a pas eu lieu dans la nature. Par conséquent, les polymères résultant de la biosynthèse par des processus de culture et de fermentation artificiels dans des environnements industriels, par exemple le polymère polyhydroxyalkanoates (PHA), ne sont pas considérés comme des polymères naturels car ils ne sont pas le résultat d’un processus de polymérisation qui a eu lieu dans la nature.

Cette déclaration a provoqué une grande controverse car ces types de polymères ont été considérés comme naturels, produits par biosynthèse dans des bactéries. Cependant, le processus industriel de production de polymère PHA n’est pas un processus naturel, bien que le polymère PHA puisse être produit par un processus bactérien naturel, les bactéries sont placées sous « stress » et sont ensuite « éclatées », donc selon la directive, cela ne peut pas être catalogué comme un polymère naturel.[2]

II. Qu’est-ce qui n’est pas modifié chimiquement ?

Le considérant 11 de la directive explique que l’expression « molécules non chimiquement modifiées » doit être lue conformément à l’article 3, point (40), du règlement REACH, qui stipule ce qui suit « substance non chimiquement modifiée : une substance dont la structure chimique reste inchangée, même si elle a subi un processus ou un traitement chimique, ou une transformation physique minéralogique, par exemple pour éliminer les impuretés ».

Lorsque les modifications de la structure chimique d’un polymère résultent de réactions qui n’ont lieu que pendant le processus d’extraction d’un polymère naturel (par exemple, le processus de fabrication de la pâte de bois pour extraire la cellulose et la lignine), elles ne sont pas considérées comme entraînant une modification chimique du polymère naturel au sens de l’article 3, point (1), et du considérant 11 de la directive.

Matériaux en papier hors du champ d’application de la directive

Le matériau en papier résultant du processus de réduction en pâte du bois n’est pas considéré comme étant constitué de polymères naturels chimiquement modifiés. Cette interprétation est également conforme à l’analyse d’impact accompagnant la proposition de directive de la Commission européenne (ci-après, « l’analyse d’impact »), dans laquelle les produits à base de papier sans doublure ou revêtement en plastique ont été identifiés comme des alternatives disponibles et plus durables aux produits en plastique à usage unique (5).

La caséine, un polymère naturel

Le matériau CareTips® est principalement fabriqué à partir de caséine. La caséine est l’un des plus anciens polymères naturels, utilisés pour les adhésifs, qui remonte à des milliers d’années. Comme de nombreux autres polymères naturels, tels que l’amidon, les gommes et les argiles, les composants des protéines du lait présentent d’excellentes propriétés adhésives et ont été utilisés comme l’un des principaux ingrédients adhésifs naturels depuis plusieurs siècles, jusqu’à l’avènement des polymères synthétiques à base de pétrole.

  1. La polymérisation a lieu dans la nature : La micelle de caséine elle-même est un complexe polymère hétérogène, constitué de différentes molécules de caséine, elles-mêmes composées de différentes molécules d’acides aminés. Le processus de polymérisation des acides aminés a lieu dans la nature, dans l’organisme de la vache.
  2. Processus d’extraction : comme indiqué dans la définition, le statut de polymère naturel est indépendant du processus d’extraction. Il existe plusieurs méthodes pour extraire la caséine du lait. L’acidification ou les coagulations enzymatiques sont généralement utilisées, suivies de procédés mécaniques.
  3. Non modifié chimiquement : Le processus de production de CareTips® est un processus thermo-mécanique. Aucune modification chimique n’a lieu. Par conséquent, le polymère naturel reste chimiquement intact.

En ce sens, le matériau Lactips (CareTips®) est considéré comme un polymère naturel, et non comme un plastique. C’est pourquoi Lactips a lancé Plastic Free PaperTM : la première solution d’emballage en papier sans plastique ni substances controversées, entièrement recyclable et compostable, qui respecte totalement la directive SUP.

Une innovation développée en collaboration avec l’éco-organisme CITEO pour repenser le monde des emballages, tout en assurant une maîtrise totale de leur fin de vie, de la conservation et de la sécurité des aliments.

Plastic Free PaperTM : la seule solution de revêtement qui remplace les plastiques et les traitements chimiques pour les papiers d’emballage scellables, une barrière à l’oxygène, aux graisses et aux huiles minérales.

Revêtement sans plastique des emballages papier

[1] DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement

[2] https://bioplasticsnews.com/2021/06/01/eu-guidelines-sup-directive/

 

Les emballages en papier, une alternative écologique aux emballages plastiques ?

Parfois présenté à tort comme moins écologique que le plastique, le papier est un matériau d’emballage qui présente de nombreux atouts. Voici pourquoi le papier est une solution performante et durable.

La différence entre Co2 biogène et Co2 fossile

Un sac plastique étant environ 2 fois plus léger qu’un sac papier[1], son bilan carbone apparaît comme meilleur, en première analyse.

Néanmoins, il existe une controverse au sujet de cet impact carbone, car il faut distinguer 2 types d’émissions de CO2 :

  • Les émissions de CO2 fossiles, issues de la combustion du carbone enfoui sous terre depuis des millénaires ;
  • Les émissions de CO2 biogéniques, provenant de la photosynthèse de végétaux gérés de façon durable ;

Il faut donc considérer le fait que le papier est un matériau issu de la biomasse végétale, donc renouvelable. Bien qu’il existe aussi des plastiques biosourcés, ce n’est pas le cas des matières plastiques issues du pétrole.

Selon Materials Economics[2], les émissions de CO2 de l’UE provenant des emballages en plastique devraient doubler d’ici à 2050 si la tendance actuelle se maintient.

Le papier est facilement recyclable

En 2019, le taux de recyclage des emballages ménagers était estimé à 70,3%, selon CITEO[3], tous matériaux confondus.

On constate néanmoins de fortes disparités entre types d’emballages : alors que l’acier est recyclé à 100% et le verre à 83%, les emballages plastiques affichent un taux de recyclage inférieur à 30%.

Avec un taux de recyclage de 70%, les emballages papier-carton sont donc bien positionnés.

Le papier et le carton : les principaux matériaux d’emballage dans l’UE

De 2009 à 2019, le « papier et le carton » étaient les principaux déchets d’emballages dans l’UE (32,2 millions de tonnes en 2019), suivis du plastique et du verre (15,4 millions de tonnes pour les déchets de plastique et 15,2 millions de tonnes pour les déchets de verre en 2019)[4].

Les études ACV ne permettent pas de comparer les emballages papier et plastique de manière objective

Ce n’est plus un secret, l’impact majeur des plastiques sur l’environnement concerne essentiellement la pollution marine. En effet, sur les 300 millions de tonnes de plastique produites chaque année dans le monde, entre 8 et 12 millions finissent leur vie dans les océans. Voilà pourquoi on entend dire qu’en 2050 les océans contiendront plus de plastique de poissons[5] !

Or, selon Zero Waste Europe[6], certains facteurs environnementaux dont la pollution marine ne sont pas pris en compte dans la méthode ACV, de même que la toxicité de certains matériaux et additifs. Idéalement, les ACV devraient donc inclure l’impact des déchets marins et de la toxicité des microplastiques.

Si le monde scientifique cherche actuellement à combler ce manque[7], l’impact du plastique est actuellement largement minimisé et les études ACV réalisées sur les emballages alimentaires servent souvent à justifier la pollution plastique.

Un papier correctement traité est parfaitement capable de conserver les aliments

Par rapport au plastique, le papier à l’inconvénient de ne pas être étanche à l’eau, aux huiles et à l’oxygène. Cette limitation n’est pas une fatalité : une fois traité,  le papier est tout à fait capable d’assurer les fonctions barrières nécessaires à la conservation des aliments.

Si les traitements conventionnels à base de substances chimiques comme les perfluorés (PFAs, PFOAs et PFOs) sont efficaces, des études récentes ont cependant démontré leur nocivité[8]. Ils sont d’ailleurs interdits au Danemark et seront bientôt restreints en Europe.

Heureusement, des solutions durables et non nocives existent pour certaines barrières et les consommateurs sont désormais prêts à payer plus cher pour des alternatives durables et meilleures pour leur santé.

« Plastic Free Paper » : Une solution pour un emballage en papier performant et durable

Lactips a développé une solution d’emballage papier, durable et sans plastique : « Plastic Free Paper ». Il s’agit d’une solution :

  • Qui garantit la totale recyclabilité des papiers et cartons [9].
  • 100% biosourcée
  • Compostable à domicile ;
  • Thermoscellable ;
  • Qui garantit des fonctions barrière.

Revêtement sans plastique des emballages papier

 

[1] https://librairie.ademe.fr/cadic/608/evaluation-environnement-comparee-sacs-fruits-legumes-2019-synthese.pdf?modal=false

[2] https://materialeconomics.com/publications/sustainable-packaging

[3] https://bo.citeo.com/sites/default/files/2020-06/Citeo-CP_Chiffres_2019.pdf

[4] https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Packaging_waste_statistics

[5] https://www.wingsoftheocean.com/actualites/pollution-plastique-chiffres/

[6] http://zerowasteeurope.eu/wp-content/uploads/2018/04/Justifying-plastic-pollution_The-shortcomings-of-LCAs-in-food-packaging-policy_FoEE-ZWE-April-2018.pdf

[7] https://link.springer.com/article/10.1007/s11367-017-1382-z

[8] https://www.generations-futures.fr/actualites/pfas-rapport/

[9] L’absence d’impact sur la recyclabilité a été validée par le Centre Technique du Papier (CTP) en France et le Papiertechnische Stiftung (PTS) en Allemagne, sur les applications en substitution à la couche plastique scellable pour des emballages non alimentaires et en substitution aux composés perfluorés (PFA) pour les papiers nécessitant une résistance aux graisses.

Lactips